D’origine anglo-saxonne, Colin Hancock pourrait être un self-made-man de la dégustation. Avec un métier qui l’a mené à acheter de très nombreux vins de par la France et le monde, il a su ne pas goûter qu’en fonction du prix et s’est enrichi à chaque nouvelle dégustation de ce que lui apportait ces nouveaux vins goûtés et les gens qui les avaient produits.

Mais cette grande connaissance et expérience de la dégustation qu’il a acquise au long cours, au fil des ses voyages et de ses dégustations, il a voulu la valider, la confirmer, vérifier qu’il ne se trompait pas. Et cela a été alors une formation d’excellence de la Faculté d’œnologie : le DUAD. S’il en savait beaucoup, il a su s’enrichir de la théorie qu’il ne possédait pas encore.

Mais cela ne l’a pas changé dans sa vision qu’il a du vin. Pour lui, le vin doit être plaisir et la science que l’on peut posséder de sa dégustation ne doit pas enlever ce qui est le plus important, le plaisir du vin !

C’est sans doute pour cela qu’il a fait évoluer son métier, avec Nabuchodonosor qu’il dirige maintenant,  vers le partage de la dégustation des vins, y associant la gastronomie et la recherche perpétuelle avec les chefs de la meilleure harmonie de tel met et de tel vin. Le plaisir, toujours le plaisir ! Et le rugby ressort peut-être de la même logique de plaisir du partage, et de convivialité ! Ecoutons-le nous le raconter …