ECONOMIE-MARKETING HUMEURS VIN
Fiscalité et publicité sur le vin : la réponse du Ministre au Député
Thomas Thévenoud, Député de Saône et Loire posant une question d’actualité, au Ministre de l’Agriculture, mardi 1er Octobre, à l’Assemblée Nationale, sur les sujets qui mobilisent actuellement la filière-vin : fiscalité comportementale et communication restreinte sur le vin, a permis d’éclaircir la position du gouvernement.
La question du Député au Ministre
Thomas Thévenoud, Député de la Saône-et-Loire, lors des questions d’actualité à l’Assemblée Nationale mardi 1er Octobre, a interrogé le Ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, sur les projets de fiscalité comportementale et de restriction de la communication sur les vins, notamment sur internet.
Rappelant ses origines du Macon Blanc, Pouilly Fuissé, Saint Véran et Moulin à Vent, et le contexte économique du secteur, il a indiqué que le secteur du vin « ce sont 550.000 hommes et femmes qui travaillent en France de la vigne, ils façonnent nos paysages, ils innovent, ils investissent, ils se battent pour maintenir un savoir-faire et développer la qualité.«
« Ces hommes et ces femmes ont besoin d’être rassurés sur deux points : d’abord sur la publicité sur internet et sur les réseaux sociaux. Comment imaginer, à l’heure où le commerce électronique se développe partout, qu’on empêche nos viticulteurs d’utiliser ces nouveaux moyens de communication. Ce secteur a besoin de communiquer pour vendre.«
« Deuxième point : La fiscalité sur le vin. Nous, nous croyons à la prévention, à l’éducation pour luter contre les excès de la consommation d’alcool. Nous ne croyons pas à la fiscalité comportementale, autrement dit punitive qui viendrait pénaliser nos entreprises viticoles.
Pouvez-vous donc, Monsieur le Ministre nous rassurer sur ce point, sur la taxation du vin et nous confirmer que le gouvernement n’envisage pas d’augmentation. Il en va de l’avenir de la viticulture française« .
La réponse du Ministre
La réponse du Ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll a eu le mérite d’être claire et de pouvoir rassurer la filière-vin. Introduisant le sujet, il a rappelé le contexte économique du secteur-vin : « La consommation de vin en France depuis 40 ans a été divisée par trois. Le vin reste un secteur économique qui permet à la France d’exporter pour un excédent de sa balance commerciale de près de 7 milliards d’euros. »
Puis évoquant la santé publique : « Nous savons tous aussi ici, sur les questions de santé publique, il faut être extrêmement vigilants et responsables.«
Puis répondant à la question de Thomas Thévenoud : « A la question que vous m’avez posée, qui était de deux ordres, la réponse sera simple et je l’ai déjà faite : Il n’y aura pas de fiscalité sur le vin. On doit avoir une approche et préventive et de formation.
Quant à la publicité elle doit être bien sûr encadrée mais elle doit être ouverte sur les nouveaux moyens de communication.«
Des assurances donc qui vont sans doute rassurer une filière-vin qui restera certainement attentive aux prochains textes.