Alors qu’une partie du vignoble français a été touché gravement par la grêle, et tout particulièrement la Côte de Beaune par l’orage de grêle du 23 juillet, Stéphane LE FOLL, Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt dès le 26 juillet  assurait les vignerons touchés de sa solidarité et de la mobilisation des services de l’État.

Un premier état de la situation par les services de l’Etat

Selon les services de l’Etat, en Bourgogne les dégâts concerneraient une surface estimée à ce stade entre 1700 ha et 2000 ha, soit 35 % à 40 % du vignoble de la côte de Beaune, avec des parcelles touchées selon les zones entre 10 et 100%. L’interprofession quant à elle faisait dans le même temps des premières estimations différentes, avançant environ 1.350 hectares de vignes, soit 5% de la surface totale du vignoble bourguignon (27.000 ha). Ce premier bilan établi sera bien sûr consolidé en collaboration entre les services de l’Etat et l’interprofession,  les services de l’Etat examinant les mesures qui permettront de sauvegarder l’activité économique et la présence sur les marchés.

Les aides possibles

Les pertes de récolte en viticulture résultant de la grêle étant assurables, elles ne relèvent pas du régime des calamités agricoles, qui serait cependant mobilisable en cas de pertes de fonds.

.Les mesures qui pourront être sollicitées sont donc :

• un dégrèvement de la taxe sur le foncier non bâti pour les parcelles touchées par la grêle, passant par une demande des maires des communes concernées auprès des services fiscaux  au nom de l’ensemble des viticulteurs touchés

• une prise en charge de cotisations sociales sollicitée auprès des caisses MSA, qui mobiliseront à cet effet l’enveloppe de crédits d’action sanitaire et sociale qui leur est allouée.

Le Ministre demande par ailleurs aux établissements financiers de prendre en compte cette situation exceptionnelle et de proposer aux viticulteurs sinistrés des solutions leur permettant de passer ce cap difficile.