ECONOMIE-MARKETING VIGNE VIN
Un Français à la tête de l’O.I.V. en janvier prochain
Fédérico Castelluci cèdera sa place à la Direction de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (O.I.V.) au 1er Janvier 2014 à un français, Jean-Marie Aurand, qui sera en charge de cette fonction pour cinq années. Il a été élu au premier tour lors de la 11 ème Assemblée Générale de l’O.I.V. qui vient de se tenir à Bucarest du 2 au 7 juin, et qui a suivi le 36 ème Congrès mondial de la vigne et du vin, les 45 Etats membres étant présents.
Né en Langongne en 1953, Jean-Marie Aurand, de formation ingénieur général du génie rural, des eaux et des forêts (ancien de l’INA Paris-Grignon et de l’Engref), a exercé depuis 1975 des responsabilités administratives autour de l’agriculture et du vin.
Il a été directeur général des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires à compter de juillet 2008. Il fut précédemment directeur des pêches maritimes et de l’aquaculture de 1999 à 2003, puis directeur général de l’administration de 2003 à 2005, et directeur général des politiques économique, européenne et internationale de juin 2005 à juillet 2008. C’est sur proposition de Michel Barnier, alors ministre de l’agriculture et de la pêche , qu’il est nommé le 14 janvier 2009 secrétaire général du ministère de l’agriculture et de la pêche.
Ses fonctions de chef de la délégation française auprès de l’Office International du Vin de 1994 à 1998, puis la direction de l’ONIVINS pendant quelques années ainsi que de la SOPEXA l’ont préparé à la tâche qui l’attend, de même que le fait d’avoir été Commissaire du Gouvernement auprès de l’INAO (Institut National des Appellations d’Origine) pendant quatre ans, et d’avoir eu à négocier pour le compte de la France les deux dernières réformes de l’Organisation Commune des Marchés en matière vitivinicole. Il deviendra donc Directeur Général de l’O.I.V. au 1er janvier 2014.
Se définissant comme un « homme de dialogue et de consensus » qui a le « sens du travail collectif», il a remercié les pays membres et les experts pour leur « confiance » et a promis de « garder le cap » dessiné par M. Castellucci en « trouvant les moyens pour pouvoir franchir des étapes qui permettent à l’Organisation de devenir encore plus reconnue, moderne, collective, où chaque pays membre se sente reconnu et continue à être entendu dans le respect de leurs particularités ».